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Un nouveau pas a été franchi hier avec l’ouverture des plis pour le projet 2000 MW pour la production d’électricité solaire photovoltaïque, lancé par le groupe Sonelgaz en février dernier. La cérémonie qui s’est déroulée à l’hôtel El-Aurassi a été rehaussée par la présence du ministre de l’énergie, du PDG de Sonelgaz et du DG de l’agence internationale
des énergies renouvelables.
On apprendra ainsi que sur un total de 140 candidats (unique ou en groupement) ayant retiré le cahier des charges, 34 entreprises algériennes et 106 étrangères représentant 20 pays, pas moins de 90 plis déposés ont été ouverts par la commission chargée de cette mission.
Le projet de 2000 MW consiste en la réalisation de 15 centrales solaires photovoltaïques, à travers 12 wilayas, avec une puissance unitaire qui varie entre 80 à 220 MW, ainsi que la réalisation d’ouvrages de raccordement au réseau de transport de l’électricité.
« Une première étape pour atteindre l’ambitieux programme de développement des énergies renouvelables en Algérie, et qui consiste en la réalisation de 15 GW d’énergie solaire photovoltaïque à l’horizon 2035. » La machine est ainsi lancée vers cet objectif.
Arkab : «Devenir un fournisseur d’énergie verte aux pays voisins et à l’Europe»
Lors de son allocution d’ouverture, Arkab a mis en avant les efforts de l’Algérie pour s’adapter au contexte international et répondre en même temps à la demande nationale croissante en énergie, lesquels efforts reposent sur une politique qui vise à protéger l’environnement et le développement durable.
Cette démarche s’appuie, selon lui, sur des technologies énergétiques propres et durables, en prenant plusieurs mesures concrètes pour contribuer à l’effort mondial de préservation de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique.
Lors d’un point de presse tenu en marge de la cérémonie, le ministre rappellera que « l’Algérie ambitionne de devenir un pôle phare en matière de production d’énergie », faisant part des efforts déployés pour atteindre un niveau important dans la production de l’énergie solaire et de l’hydrogène vert.
De même, l’Algérie ambitionne de devenir un « pays fiable dans la production et l’approvisionnement de l’énergie électrique, y compris l’énergie verte, à l’image de sa production et de l’approvisionnement en gaz naturel », précisera-t-il en soulignant : « Nous souhaitons devenir un fournisseur d’énergie verte aux pays voisins et à l’Europe, en ce sens que l’objectif principal est désormais le développement de l’énergie en Algérie, et la domiciliation de tous les équipements de production. »
Le ministre en a profité pour souligner que l’Algérie produit actuellement « un taux énorme » d’électricité estimé à 25.000 MW, et qu’elle ambitionnait d’atteindre « un niveau important » dans la production de l’énergie solaire et de l’hydrogène vert, à même d’assurer sa place dans « les premiers rangs » en matière de production électrique.
Adjal : «Ouverture des plis pour le projet Solar 1000 en septembre prochain»
Pour sa part, le PDG de Sonelgaz a affirmé que « Sonelgaz va prendre une position de premier plan dans le solaire par le lancement du projet 2000 MW, faisant partie du mégaprojet de 15.000 MW prôné par le président de la République ».
Il indiquera que « dès le mois de septembre prochain, il sera procédé à l’ouverture des plis pour le projet Solar 1000 de la société Shaems », avant d’ajouter : « Et comme nous sommes déterminés à aller encore plus loin, nous prévoyons de lancer, dès le mois de novembre 2023, un nouveau programme de 3000 MW. » Un cumul de 6000 MW qui permettra à l’Algérie de devenir leader en Afrique dans la production d’énergie renouvelable.
Adjal n’a pas manqué de rappeler qu’il y a 10 ans, Sonelgaz procédait à l’ouverture des
plis pour la réalisation de 6 méga-centrales de production de l’électricité en cycle combiné
d’une puissance totale de 8400 MW.
Et comme dans tous les projets du groupe énergétique national, le volet intégration occupe une place importante, avec l’exigence d’un taux d’intégration nationale de 35% minimum, à travers des équipements tels que les charpentes et structures des panneaux, les câbles, les transformateurs BT et autres, qui pourront être fournis par des fabricants locaux.
Il en est de même pour les travaux de génie civil, de montage électromécanique qui devront impérativement être confiés à des sociétés algériennes.
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