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2030-2040 : l’Algérie se projette en futur géant énergétique

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27Jun
0 Comments|ERA

Riche en ressources naturelles et dotée d’un potentiel énergétique colossal, l’Algérie est en voie de devenir un acteur majeur de la fourniture d’énergie mondiale d’ici 2030, grâce à ses vastes réserves de gaz naturel, à ses investissements croissants dans les énergies renouvelables et à ses initiatives prometteuses dans le domaine de l’hydrogène.

Avec sa politique énergétique prometteuse, l’Algérie est bien partie pour jouer un rôle clé sur la scène énergétique internationale et s’efforce de devenir un fournisseur énergétique fiable et durable pour ses partenaires du monde entier. Avec une stratégie énergétique diversifiée et des investissements dans des technologies innovantes, le pays est bien positionné pour répondre aux besoins énergétiques mondiaux tout en contribuant à la transition vers une énergie propre.

 

Le gaz, une ressource inépuisable

L’Algérie est déjà reconnue comme l’un des principaux producteurs de gaz naturel au monde, avec des réserves prouvées estimées à plus de 4500 milliards de mètres cubes, plaçant le pays parmi les dix premiers producteurs mondiaux de gaz naturel. L’Algérie s’est classée en 2023, à travers Sonatrach, parmi les trois premiers fournisseurs en gaz naturel de l’union européenne en exportant 34,9 milliards de mètres cubes de gaz naturel à travers les gazoducs et 1er pays exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) en Afrique.

L’Algérie prévoit d’augmenter encore sa production de gaz pour répondre à la demande mondiale croissante, à travers la stratégie d’investissement tracée par le groupe Sonatrach visant à porter la production de gaz naturel au cours des cinq prochaines années à 200 milliards de m3 par an, conformément aux instructions du président de la République, qui a ordonné d’augmenter le volume des exportations à 100 milliards de m3 par an.

Des projets de développement de nouvelles infrastructures gazières, y compris des installations de liquéfaction de gaz et des pipelines, sont en cours pour faciliter l’exportation vers l’Europe et au-delà. Le projet de pipeline transsaharien, reliant le Nigeria à l’Europe via l’Algérie, est l’un des exemples emblématiques de ces initiatives, visant à renforcer la sécurité énergétique européenne tout en consolidant la position de l’Algérie comme fournisseur de gaz de premier plan.

 

Un engagement en EnR pour un avenir durable

Par ailleurs et conscient des défis environnementaux et de la nécessité de diversifier son mix énergétique, l’Algérie s’est lancée ces dernières années dans des investissements massifs dans les énergies renouvelables, profitant d’un ensoleillement exceptionnel de plus de 3000 heures par an, ce qui en fait un terrain idéal pour le développement de l’énergie solaire.

Pour assurer la transition énergétique, le gouvernement a lancé un processus visant à atteindre un mix énergétique diversifié et équilibré pour satisfaire la demande croissante de manière durable, économique et sûre, tout en réduisant les effets environnementaux, avec l’engagement d’atteindre 30% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique national. Ce plan repose sur la mise en œuvre du programme national des énergies renouvelables, qui tend à atteindre une capacité de 15.000 MW, dont 3000 MW ont déjà été lancés.

Avec une production en électricité de plus de 25.000 MW, et de 5000 MW en cours de réalisation ajoutée aux 15.000 MW en énergie solaire que le pays compte réaliser, l’Algérie disposera à l’avenir de plus de 45.000 MW de production électrique en mix énergétique, dont la consommation nationale moyenne est de seulement de 12.000 MW. L’Algérie pourrait mettre ainsi de grandes quantités d’énergie électrique à l’export, notamment après la réalisation du projet du câble électrique qui permettra l’interconnexion avec l’Europe, même si la consommation locale est appelée à augmenter, notamment avec la production à venir d’hydrogène vert.

 

L’hydrogène, le nouveau maillon fort de la politique énergétique

Ne se contentant pas de ses ressources traditionnelles et renouvelables, l’Algérie se tourne également vers l’avenir avec des projets innovants dans le domaine de l’hydrogène vert, en tant que potentiel futur produit énergétique. Ces facteurs confortent la position algérienne dans la perspective d’un marché florissant d’hydrogène vert, permettant à l’Algérie de devenir un exportateur important d’hydrogène vers l’Europe.

Grâce à son potentiel considérable en énergie solaire, ses importantes ressources en gaz naturel et les infrastructures de distribution associées, l’Algérie est bien placée pour produire l’hydrogène vert et éventuellement bleu à des coûts très compétitifs. Elle entend tirer profit de ses capacités techniques et de ses avantages concurrentiels pour produire et exporter d’ici 2040 entre 30 et 40 TW d’hydrogène gazeux liquéfié et dérivés, et à approvisionner le marché européen à près de 10% de ses besoins et à des prix de vente concurrentiels.

Ainsi, l’Algérie ambitionne de faire de l’hydrogène une filière stratégique pour la transition énergétique et le respect de ses engagements climatiques, mais aussi de réaliser des revenus annuels estimés à près de 10 milliards de dollars.

N.M.

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